À propos de Myriam Cottias

Cet auteur n'a pas encore renseigné de détails.
Jusqu'à présent Myriam Cottias a créé 74 entrées de blog.

Heureuse année 2021 !

Jason de Caires Taylor @jasondecairestaylor / www.underwatersculpture.com

Crédit image : Jason de Caires Taylor @jasondecairestaylor / www.underwatersculpture.com

Toute l’équipe du CIRESC

António de ALMEIDA MENDES
Cédric AUDEBERT
Jessica BALGUY
Marie-Pierre BALLARIN
Chloé BEAUCAMP
Magali BESSONE
Klara BOYER-ROSSOL
Myriam COTTIAS
Audrey CÉLESTINE
Elisabeth CUNIN
Céline FLORY
Ary GORDIEN
Noémie MARIE-ROSE
Dominique ROGERS
Marie-Jeanne ROSSIGNOL
Romy SANCHEZ
Agnès VÉRIN
vous souhaitent une heureuse année 2021, tournée vers l’avenir !

Partager sur :

2021-03-04T11:36:58+01:00Catégories : VIE DE L'UNITÉ|

Enseigner les traites, les esclavages, les abolitions & leurs héritages

Sous la direction de Marie-Albane de Suremain & Éric Mesnard

L’histoire des traites, des esclavages, des abolitions et de leurs héritages est trop souvent mal connue ou invisibilisée. La demande sociale est pourtant forte et de grandes enquêtes scientifiques nourrissent une recherche internationale qui éclaire les questions d’aujourd’hui, autour de la construction des identités politiques et des discriminations. Cependant, beaucoup reste à faire car les avancées de l’histoire scolaire ne sont jamais acquises.

Cet ouvrage offre un tour d’horizon international exceptionnel sur les programmes scolaires et les pratiques pédagogiques de l’école élémentaire au lycée en mettant en connexion l’Afrique, les Amériques et l’Europe. De nombreux retours d’expérience et des propositions pédagogiques pluridisciplinaires enracinées dans la recherche sont présentées. Ce livre s’adresse aux spécialistes de l’école ainsi qu’à un large public, intéressé par le croisement des regards sur les représentations de l’esclavage dans les sociétés actuelles et leurs dynamiques.

Marie-Albane de Suremain est maître de conférences en histoire à l’UPEC – INSPE de l’académie de Créteil et membre du Centre d’études en sciences sociales sur les Mondes africains, américains et asiatiques (UMR 245), Université de Paris. Ses publications portent sur l’histoire des savoirs et de la colonisation. Éric Mesnard est formateur à l’UPEC – INSPE de l’académie de Créteil. Il travaille depuis de nombreuses années sur l’histoire des Antilles, de l’esclavage colonial et sur leur enseignement. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question.

Retrouvez l’ouvrage sur le site de Karthala.

Illustration de couverture : fresque À la mémoire des esclaves réalisée par des élèves du collège Gustave Flaubert à Paris (XIIIe arrondissement), 2020, détail.

couverture Enseigner les traites

Partager sur :

2021-03-15T11:38:48+01:00Catégories : Collection Esclavages|

Indemniser l’esclavage en 1848 ?

Débats dans l’Empire français du XIXe siècle

Un ouvrage de Jessica Balguy

Le 27 avril 1848, alors que la France abolit l’esclavage pour la seconde fois, le gouvernement accorde dans le même temps une indemnité aux colons « dépossédés » de leurs esclaves. Ils reçoivent, par la loi du 30 avril 1849 et son décret d’application du 24 novembre 1849, 126 millions de francs, en versement direct et en rentes.
La France traverse alors une crise économique et cette indemnité représente 7 % des dépenses publiques. Les législateurs prennent pourtant la décision de la verser : c’est la condition que les anciens propriétaires d’esclaves posent à l’Émancipation générale. Tout en abolissant l’esclavage, la France ne veut ni perdre ses possessions ni supprimer l’ordre colonial.
Cet ouvrage reproduit les discussions qui ont conduit à l’élaboration de cette loi. S’y trouvent les plaidoyers des planteurs, les positions de personnalités telles que Cyrille Bissette ou Victor Schoelcher, les échanges au sein de la commission instituée pour en préparer le règlement et les délibérations parlementaires qui ont suivi. Ces textes permettent de saisir les enjeux de cette indemnisation dont les conséquences sont dénoncées aujourd’hui.

Jessica Balguy est doctorante à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) au sein du Centre international de recherches sur les esclavages & les post-esclavages (CIRESC). Elle est membre de l’ANR REPAIRS « Réparations, compensations et indemnités au titre de l’esclavage (Europe-Amériques-Afrique) (XIXe-XXIe siècles) ». Ses travaux portent principalement sur les libres de couleur de la Martinique, bénéficiaires de l’indemnité coloniale de 1849.

Illustration de couverture : « Their Spirits gone before them », Laura Facey. Photo © Damian Griffiths.

Retrouvez l’ouvrage sur le site de Karthala.

Indemniser l'esclavage en 1848 ?
  • Collection “Esclavages Documents” (n° 3), publiée avec les éditions Karthala

  • Paru en octobre 2020

  • ISBN : 978-2-8111-2803-6

  • 320 pages, 20 €

Partager sur :

2020-10-20T16:56:17+02:00Catégories : Collection Esclavages Documents|

Tribune de Sue Peabody dans “Le Monde”

Sue Peabody

« S’interroger sur le nom d’une salle parlementaire n’est en rien une insulte à l’histoire. »

Pour Sue Peabody, la polémique sur Colbert et le Code noir ne peut passer pour une volonté d’oublier l’histoire, mais rappelle au contraire que l’histoire mérite d’être continuellement revisitée. Elle s’exprime dans une tribune au Monde sur la question.

Intervenante

Sue Peabody, historienne américaine (université d’État du Washington aux États-Unis)

Elle est l’auteur des Enfants de Madeleine. Famille, liberté, secrets et mensonges dans les colonies françaises de l’océan Indien, un ouvrage publié par le CIRESC avec les éditions Karthala dans la collection “Esclavages”.

Photo : Sue Peabody à la librairie Karthala à Paris.

Partager sur :

2020-08-07T16:16:21+02:00Catégories : Non classé|

In Memoriam : Pier Larson

Pier Larson

Pier M. Larson est né à Paris en 1961. Fils d’enseignants et missionnaires américains, il a passé son enfance dans le sud-est de Madagascar. Il s’est rendu aux États-Unis au début des années 1980 pour suivre une formation universitaire. Il a obtenu une licence d’histoire à l’université du Minnesota en 1985, et un doctorat en histoire africaine à l’université du Wisconsin-Madison en 1992. Pier Larson a fait une brillante carrière d’enseignant et de chercheur. Il a intégré en 1998 l’université John Hopkins de Baltimore, dans le Maryland, en tant que professeur assistant. Il a été nommé en 2003 professeur associé, puis professeur en 2008. Il a également été professeur invité à l’Institut d’études politiques de Madagascar, à Antananarivo, et directeur du programme d’études internationales de l’École Krieger en 2013-2014.

Pier Larson était un historien de l’Afrique, spécialisé sur l’Afrique orientale et australe, l’empire français de l’océan Indien et les îles de l’océan Indien occidental. Ses recherches se sont concentrées sur Madagascar et ses îles voisines, avec un intérêt particulier pour l’histoire sociale, culturelle et intellectuelle depuis le début de l’époque moderne jusqu’au milieu du xixe siècle. Il a écrit plusieurs ouvrages de référence et de nombreux articles sur l’esclavage, les traites des esclaves, la diaspora africaine en général, et la diaspora malgache en particulier. Il a contribué à de nombreuses revues scientifiques, parmi lesquelles Slavery and Abolition, William and Mary Quarterly, American Historical Review, Journal of Southern African Studies et International Journal of African Historical Studies.

Éminent spécialiste de Madagascar, Pier Larson s’est distingué par une connaissance exceptionnelle des archives royales malgaches. Son expertise était fondée sur une recherche approfondie dans des archives disséminées à travers l’Europe, l’Afrique et les îles du sud-ouest de l’océan Indien. Parlant lui-même couramment le malgache, le français et l’anglais, il a aussi réalisé de nombreuses interviews au cours de ses séjours à la Grande Île. Ses travaux ont constitué un apport majeur à l’historiographie de l’esclavage de ces trois dernières décennies à Madagascar. Pier Larson a ainsi contribué aux ouvrages L’Esclavage à Madagascar. Aspects historiques et résurgences contemporaines, édité par Ignace Rakoto et publié en 1997 par l’Institut de civilisations, musée d’Art et d’Archéologie (Antananarivo, Madagascar), et La route des esclaves. Système servile et traite dans l’est malgache, édité par Ignace Rakoto et Eugène Mangalaza, et publié en 2001 chez L’Harmattan (Paris, France).

Son premier livre, History and Memory in the Age of Enslavement: Becoming Merina in Highland Madagascar, 1770–1822, publié en 2000 chez Heinemann (Portsmouth, NH), examinait l’impact de la traite des esclaves externe sur la politique, l’économie et la culture de la société des Hautes-Terres centrales de Madagascar à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. En s’intéressant aux personnes qui ont été laissées derrière, l’auteur abordait des sujets tels que les origines de la traite des esclaves, et la façon dont celle-ci a influencé les cultures et les identités locales et a globalement transformé la vie quotidienne des Malgaches des Hautes-Terres.

Pier Larson a aussi examiné les dynamiques de la diaspora malgache dans les sociétés importatrices d’esclaves, comme à l’île Maurice. Son livre Ratsitatanina’s Gift: A Tale of Malagasy Ancestors and Language in Mauritius, paru en 2009 aux Presses de l’université de Maurice, a été le premier livre publié par le Centre de recherches sur l’esclavage et l’engagisme (CRSI) de l’université de Maurice.

L’ouvrage qui a sans doute fait la grande renommée de Pier Larson est le fameux Ocean of Letters: Language and Creolization in an Indian Ocean Diaspora : publié chez Cambridge University Press en 2009, il a reçu le prix Wesley-Logan 2010 du livre sur l’Histoire de la diaspora africaine de l’American Historical Association, et a été finaliste du prix 2010 du livre Melville Herskovits 2010 de l’African Studies Association des États-Unis. Cette étude approfondie de la diaspora malgache dans les îles du sud-ouest de l’océan Indien ainsi que le long de la côte orientale de l’Afrique du XVIIe au XIXe siècle, a ouvert de nouvelles perspectives sur la complexité culturelle et linguistique du sud-ouest de l’océan Indien.

Dans cet ouvrage, Pier Larson présentait une étude sur l’impérialisme et la créolisation au sein de la diaspora de langue malgache, qui apparaissait au début de la période moderne comme la plus grande diaspora africaine de l’océan Indien. L’ouvrage jetait un nouvel éclairage sur les rôles de l’esclavage, de l’émancipation, des voyages océaniques, des missions chrétiennes et de la linguistique coloniale dans l’alphabétisation en langue malgache à travers les îles de l’océan Indien occidental. L’auteur y explorait la façon dont des Malgaches esclaves et libres, ainsi que certains colons et missionnaires européens, ont promu la langue malgache : il s’intéressait ainsi aux projets d’alphabétisation et à la rédaction de lettres dans les sociétés coloniales multilingues du sud-ouest de l’océan Indien, entre le XVIIe et le milieu du XIXe siècle.

Pier Larson était en train de travailler sur plusieurs projets de livres. L’un était une histoire de l’alphabétisation et du pouvoir dans les Hautes-Terres de Madagascar entre 1820 et 1860, qui explorait les archives des missionnaires et les archives du royaume de Madagascar. Un autre projet était la biographie d’une famille métisse d’origine libre installée en île de France (Maurice). Il abordait ainsi, à travers l’expérience d’une famille, l’histoire de l’empire français de l’océan Indien entre 1750 et 1850. Il était surtout en train de concevoir une grande œuvre autour de la première colonisation française de Madagascar à Fort-Dauphin au XVIIe siècle.

Pier Larson est mort le samedi 25 juillet 2020. Il avait 58 ans. Il laisse dans le deuil sa femme, Michelle Boardman, et son fils, Anthony Larson. Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses amis, à ses collègues et à ses étudiants.

Pier Larson était un grand historien, un humaniste, qui partageait l’amour de son métier. Il rappelait qu’il y avait de l’Histoire dans la Mémoire, et de la Mémoire dans l’Histoire. Nous suivrons le chemin qu’il a tracé, entre différents continents et îles. Pier a rejoint les razana (« ancêtres »). Nous garderons son souvenir.

Klara Boyer-Rossol
Docteure en histoire de l’Afrique
Centre international de recherches sur les esclavages & post-esclavages (CIRESC)

Partager sur :

2020-07-31T11:43:46+02:00Catégories : VIE SCIENTIFIQUE|

Abolition de l’esclavage : rendre à Victor Schœlcher ce qui lui revient

Statue Schoelcher

Paru dans Libération

le 26 mai 2020

Myriam Cottias, directrice de recherches au CNRS (LC2S, UMR 8352) et directrice du CIRESC, revient sur le parcours et les actions de Victor Schœlcher, quelques jours après le déboulonnage des statues du député en Martinique, à la date anniversaire de la commémoration de l’abolition de l’esclavage.

Partager sur :

2021-01-05T17:55:07+01:00Catégories : DANS LES MÉDIAS|

Dossier thématique “Réparations et esclavages”

The power of Black

La revue Esclavages & post-esclavages / Slaveries & Post-Slaveries lance un appel à copie en vue de son cinquième numéro consacré au thème « Réparations et esclavages ».

Éditeurs scientifiques

  • Magali Bessone (université Paris 1 Panthéon Sorbonne, ISJPS, CIRESC)
  • Ary Gordien (université de Paris, LARCA, CIRESC)

Modalités de soumission

Les propositions d’articles sont attendues pour le 1er septembre. Elles sont à envoyer à ciresc.redaction@cnrs.fr.

Partager sur :

2020-07-16T14:08:17+02:00Catégories : APPEL À COPIE|

Webinaire “Health – The Hidden Violence of the Race”

Webinaire

Opening Ceremony

4.00 – 4.10 pm

Speech by:

  • Firmin Edouard Matoko, Assistant Director-General for Priority Africa and External Relations, UNESCO
  • Dr. Ramiz Alakbarov, Assistant Secretary-General and Deputy Executive Director, UNFPA

Message from Artists

4.10 – 4.20  

  • Video Message by Marcus Miller
  • Musical Moment by Anjali Strange Fruit

Keynote Speakers

4.20 – 5.50     

“Racism and Health: Historical perspective from Slavery”
Prof. Myriam Cottias, Historian, Director of research at the CNRS, former President of the French Committee for the Memory and the History of Slavery

“Race and Health in US in the context of Covid19: Epidemiological and Political perspectives”
Prof. Nancy Krieger, Epidemiologist, Social and Behavioral Sciences, Harvard T.H. Chan School Of Public Health

“Racism, Vulnerability, and Refuting Black Pathology”
Prof. Ruha Benjamin, Sociologist, African American Studies at Princeton University

“The impact of COVID-19 on vulnerable women in the Caribbean”
Prof. Opal Palmer Adisa, Gender Specialist, Director of The Institute for Gender and Development Studies, University of the West Indies

“Risk and Disease: Black Bodies, Inequality, and Epidemics in Latin American and Caribbean History”
Prof. Pablo Gomez, Historian, History of Medicine, University of Wisconsin, Madison

“Covid19 in the favelas, a geography of race in Brazil”
Dr. Jurema Wermeck, Director Amnesty international Brazil

“Race and social distribution of health in the Indian Ocean”
Prof. Rose Boswell, Anthropologist, Nelson Mandela University

Closing remarks

5.50 – 6.00 pm

Speech by representative of UNESCO

Closing Music

Musical Moment: Tribute to the victims of the Covid19 by Anjali
Amazing Grace

Partager sur:

2020-07-22T16:41:05+02:00Catégories : VIE SCIENTIFIQUE|

Séminaire “Entre revalorisation raciale et colorisme”

Logo du LARCA

La prochaine séance du séminaire commun du LARCA a lieu sur le thème “Entre revalorisation raciale et colorisme : conceptions ambivalentes de la noirceur en Guadeloupe et en Jamaïque”

Intervenant

Ary Gordien (chargé de recherche, LARCA)

  • Date et heure de l’événement : 12/03/2020, 12 h 30-14 h

  • Lieu : Campus Paris Diderot
    bât. Olympe de Gouges
    Place Paul Ricoeur
    75013 Paris
    salle 830

  • Plus d’informations sur le site du LARCA

Partager sur :

2020-07-10T21:54:11+02:00Catégories : VIE SCIENTIFIQUE|

Séminaire “Perspectives transaméricaines”

Ce séminaire mensuel est organisé par l’Institut des Amériques. La prochaine séance (31 mars 2020) aura pour thème “Esclavage dans les Amériques à la période moderne”.

Intervenantes

  • Cécile Vidal (histoire, EHESS)
  • Charlotte de Castelnau-L’Estoile (histoire, Université Paris 7)

Discutante

  • Marie-Jeanne Rossignol (histoire, université Paris-Diderot)

Partager sur :

2020-07-10T22:10:55+02:00Catégories : VIE SCIENTIFIQUE|
Aller en haut