À propos de pierrine malette

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9e Rencontres atlantiques au musée d’Aquitaine

D’un bord à l’autre. Des Français venus d’« outre-mer »

Colloque international en partenariat avec le CIRESC

Depuis 2007, le musée d’Aquitaine et le CIRESC organisent tous les deux ans un colloque international dans le cadre des commémorations de la journée du 10 mai sur les mémoires des traites, des esclavages et de leurs abolitions.

Cette année, les Rencontres atlantiques seront l’occasion de revenir sur l’histoire peu connue de la présence sociale, politique ou culturelle et l’expérience de ces Français d’outre-mer, à partir du BUMIDOM qui, il y a 60 ans, mettait en œuvre la migration organisée des DOM vers la France hexagonale.

Image affiche : David Damoison

  • Date de l’événement : 25 au 26 mai 2023

  • Lieu : Musée d’Aquitaine
    20 cours Pasteur, 33000 Bordeaux

  • Toutes les infos sur le site du musée

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2023-05-17T10:53:04+02:00Catégories : VIE SCIENTIFIQUE|

À taille humaine. Trajectoires individuelles et portraits de groupe dans l’histoire des sociétés esclavagistes et post-esclavagistes

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2023-05-11T11:59:38+02:00Catégories : Non classé, REVUE|

Le CIRESC accueille un atelier de recherches exceptionnel

Atelier de recherches “Abolitionnisme et post-esclavage en Afrique”

Le CIRESC accueille fin mars 2023 un atelier de recherches dont l’objectif est de faire le point sur les avancées de trois projets collectifs financés par le Conseil Européen de la Recherche (ERC).
Les trois projets explorent des nouvelles pistes pour comprendre l’ abolitionnisme et les situations de post-esclavage en Afrique. Le projet ASEA traite des conséquences de l’esclavage dans l’Est de l’Afrique au cours d’un long XXe siècle. Le projet AFRAB révèle les différentes formes d’abolitionnisme au sein du continent, tandis que SlaveVoices essaie de comprendre les temps d’abolitions en fonction des expériences et des écrits de différents groupes d’esclaves au Maghreb et en Méditerranée.

Porteurs des projets ERC

  • Benedetta Rossi, University College London, Angleterre
  • Felicitas Maria Becker, Université de Ghent, Belgique
  • M’hamed Oualdi, Sciences Po, Paris

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2023-03-21T13:44:03+01:00Catégories : VIE DE L'UNITÉ|

Le séminaire du CIRESC à la librairie Karthala

Le séminaire du CIRESC à la librairie Karthala

Le séminaire commun du CIRESC et de Mondes Américains aura exceptionnellement lieu à la librairie Karthala, vendredi 13 janvier 2023.

Dans le cadre de la thématique “Les mots de l’esclavage et du post-esclavage”, Jean-Pierre Le Glaunec (université de Sherbrooke, Québec) viendra discuter du mot « Résistance : ‘’Quand on danse, on ne se révolte pas’’ : les mots de la résistance à l’esclavage à la Nouvelle-Orléans, 1811-1817 ».

Cette intervention sera suivie par la présentation des derniers ouvrages du CIRESC, co-édités avec Karthala dans la collection “Esclavages”, en présence de leurs autrices : Annie Fitte-Duval (Droit et esclavages, septembre 2022) et Marie-Jeanne Rossignol (Noirs et Blancs contre l’esclavage, octobre 2022)

Venez nombreux et nombreuses !

Co-organisateurs et co-organisatrices du séminaire

  • Antonio de Almeida Mendes (maître de conférences, université de Nantes, CRHIA)
  • Magali Bessone (professeure à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne)
  • Klara Boyer-Rossol (CIRESC)
  • Myriam Cottias (directrice de recherche au CNRS, LC2S / CIRESC)
  • Céline Flory (chargée de recherche au CNRS, Mondes Américains)
  • Ary Gordien (chargé de recherche au CNRS, LARCA)
  • Romy Sanchez (chargée de recherche au CNRS, IRHIS)

Plus d’informations sur le séminaire 2022-2023

https://esclavages.cnrs.fr/vie-scientifique/seminaire/les-mots-de-lesclavage-et-du-post-esclavage/

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2023-02-06T11:48:25+01:00Catégories : VIE SCIENTIFIQUE|

Imaginer un “mémorial musical”. Musiques et (re)transmissions des mémoires des traites et des esclavages

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2023-05-09T11:37:29+02:00Catégories : Non classé, REVUE|

Le CIRESC aux RDV de l’Histoire de Blois 2022 !

Le CIRESC aux RDV de l’Histoire 2022

L’équipe du CIRESC est heureuse de participer à la 22e éditions des Rendez-vous de l’Histoire de Blois, qui cette année a pour thématique “la mer”.

Au programme, du vendredi 7 octobre au dimanche 9 octobre 2022, les membres du CIRESC interviendront pour des :

– Dédicaces au salon du livre (Marie-Jeanne Rossignol, Jessica Balguy, Audrey Célestine, Myriam Cottias),
– Tables-rondes (Mathilde Ackermann, Klara Boyer-Rossol, Antonio de Almeida Mendes, Adélaïde Marine-Gougeon, Mylène Mauricrace, Romy Sanchez)
– Carte blanche (Jessica Balguy, Myriam Cottias, Marie-Jeanne Rossignol),
– Marathon des images (Antonio de Almeida Mendes)

Programme des interventions

Vendredi 7 Oct. 2022

“Traite illégale et archéologie maritime”
11h30-13h
Amphi Denis Papin, bâtiment principal de l’INSA

“L’espace maritime (post-)colonial du XVIIIe au XXe siècles. Questionnements sur les contacts et réseaux sociaux (post-)esclavagistes”
14h30-16h
Site Chocolaterie de l’IUT, Salle 214

Samedi 08 Oct. 2022

Dédicaces
Marie-Jeanne Rossignol (Noirs et Blancs contre l’esclavage),
Myriam Cottias et Jessica Balguy (Lexique des réparations)
14h30-16h
Audrey Célestine (Lexique des réparations ; La Fabrique des identités)
16h-17h
Salon du livre, Stand 230, Karthala

“Mémoires coloniales, ‘mémoires enterrées vives’ ?”
16h-17h
Petit amphi, Bâtiment principal, INSA

“La mer, trait d’union entre passé et présent”
18h15-19h45
Université, Site Jaurès, Amphi 2 

Marathon des images
22h-23h
Cinéma les Lobis, Salle 1

Dimanche 09 Oct. 2022

“L’empire portugais. Combien de mondes ?”
14h15 – 15h45
Conseil départemental, salle Kléber-Loustau

  • Date de l’évènement: du 07 octobre au 09 octobre 2022

  • Divers lieux
    41000 BLOIS

  • Tous les détails sont à retrouver sur le site des Rendez-vous de l’Histoire de Blois :
    https://rdv-histoire.com/

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2022-10-06T12:27:58+02:00Catégories : VIE DE L'UNITÉ|

Noirs et Blancs contre l’esclavage. Une alliance antiesclavagiste ambigüe aux Etats-Unis (1754-1830)

Un ouvrage de Marie-Jeanne Rossignol

L’abolition de l’esclavage aux États-Unis a une longue histoire, qui trouve son origine dès la période coloniale avant de connaitre un tournant en 1754, au début de la guerre de Sept Ans. Aux antiesclavagistes blancs s’ajoutent peu à peu les Noirs libérés dans le Nord, lors de la Révolution américaine. Ils plaident ensemble pour une Déclaration d’indépendance accordant une réelle égalité à tous les Américains. Le succès est alors mitigé, avec des abolitions au Nord et une perpétuation de l’esclavage au Sud. Le début du XIXe siècle amorce une autre étape dans le combat antiesclavagiste et le mouvement des droits civiques états-uniens. Dans un contexte d’expansion de la culture du coton au Sud et à l’Ouest des États-Unis entraînant une montée des discriminations raciales, de nouvelles mobilisations voient le jour pour résister à l’esclavage. 

Comment la pensée antiesclavagiste se forme-t-elle, sur quelles bases religieuses, philosophiques et politiques ? Quelles sont ses évolutions entre le XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle ? Quels sont les procédés mis en oeuvre par ses acteurs, Blancs et Noirs, pour combattre le système esclavagiste ? Dans quelle mesure Noirs et Blancs sont-ils de réels alliés ? Ont-ils toujours les mêmes objectifs ? 

En s’appuyant sur de nombreux écrits de figures militantes blanches et noires, cet ouvrage interroge et retrace leurs combats jusqu’à la veille de leur rapprochement historique, vers 1830, tout en faisant écho à des clivages et modes de pensées encore d’actualité au sein de la société états-unienne. Il permet aussi de dévoiler des textes qui constituent de nos jours, en France, un pan méconnu de la littérature d’émancipation. 

Marie-Jeanne Rossignol est professeure à Université Paris Cité. Spécialiste de l’histoire des États-Unis aux XVIIIe et XIXe siècles, elle étudie le processus d’abolition de l’esclavage dans ce pays et a publié en 2017 avec Bertrand Van Ruymbeke la traduction éditée de l’ouvrage majeur de l’antiesclavagiste Anthony Benezet, Une histoire de la Guinée (Paris, Société française d’étude du dix-huitième siècle). 

Retrouvez l’ouvrage sur le site de Karthala.

  • Collection “Esclavages”, coédition avec les éditions Karthala

  • Paru en octobre 2022

  • ISBN : 978-2-8111-2997-2

  • 232 pages, 22 €

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2022-09-30T14:45:57+02:00Catégories : Collection Esclavages|

Hommage à l’historienne Gwendolyn Midlo Hall

Gwendolyn Midlo Hall est décédée à Guanajuato, au Mexique, le 29 août 2022 à l’âge de 93 ans. Elle fut le mentor de nombreuses générations d’historiens de l’esclavage d’Afrique, d’Europe, des Amériques et des Caraïbes. Elle est l’auteure de Slavery and African Ethnicities in the Americas: Restoring the Links (University of North Carolina Press, 2005). Son premier livre, Social Control in Slave Plantation Societies: A Comparison of St. Domingue and Cuba, a été publié par Johns Hopkins University Press en 1971. Cette même année, elle avait rejoint l’Université Rutgers, où elle était professeure d’études latino-américaines et caribéennes. Avant son retour à La Nouvelle-Orléans, sa ville natale, elle a également enseigné à la Michigan State University, après avoir pris sa retraite de Rutgers.

Gwendolyn Midlo Hall est surtout connue pour son livre Africans in Colonial Louisiana: The Development of Afro-Creole culture in the Eighteenth century (1992). Il s’agit de la première œuvre historienne étudiant systématiquement la genèse de la culture afro-créole de Louisiane. Ce livre explore la constitution de la population africaine et sa contribution à l’édification du pays grâce à des savoir-faire pointus, notamment en matière de riziculture. Les phénomènes de résistance y occupent aussi une place considérable, et ce travail donne aux espaces de marronnage un rôle crucial dans l’émergence de la culture afro-créole. Jusque-là, cet aspect de l’histoire de la Louisiane était négligé par l’historiographie américaine à cause, selon G.M. Hall, de la barrière linguistique car l’essentiel de la documentation relative à ce pays est en français, et ce plusieurs décennies après le début de la période américaine en 1803. Dans son livre, l’auteure s’insurge énergiquement contre l’idée largement répandue selon laquelle la culture des États-Unis est une culture anglo-saxonne. On aurait tort de croire, soutient-elle, qu’il existait une culture ou une société toute puissante, implantée par les colons européens, dans laquelle les non-Européens, plus particulièrement les Africains, étaient assimilés (« Creolization was not the process of Africans melting into a European pot »). Gwendolyn Midlo Hall remet aussi en cause, concernant la Louisiane, l’idée selon laquelle les maîtres auraient réussi, ou même cherché à séparer systématiquement les Africains de la même ethnie. Les ethnies africaines et leurs cultures n’étaient pas aussi fragmentées par l’esclavage qu’on le croit. Pour cette raison, elle considérait comme une démarche essentielle le fait d’interroger l’histoire, la société et la culture des ethnies africaines représentées pour comprendre la culture afro-créole de Louisiane. Gwendolyn Midlo Hall a défriché un terrain immense et tracé des voies de recherche ouvrant la porte à de nombreux historiens à travers le monde : cette historienne majeure a contribué à révolutionner les études diasporiques. Entre autres distinctions, elle a été nommée, en 1994, « Humaniste de l’année » par la Louisiana Endowment for the Humanities. Le gouvernement français l’avait aussi honorée avec le titre de Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres, pour sa contribution exceptionnelle à l’histoire de la Louisiane, une ancienne colonie française.

Gwendolyn Midlo Hall était née le 27 juin 1929 à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Son père, Herman Lazard Midlo, était un avocat des droits civiques et du travail. Le professeur Hall fut également une grande militante des droits civiques aux États-Unis. Son mari, Harry Haywood Hall, Afro-Américain, était un vétéran de la Grande Guerre puis un combattant dans les rangs des Brigades Internationales lors de la guerre civile espagnole et cofondateur à la fin des années 1950 du Parti communiste américain. Ses écrits, notamment le livre Negro Liberation (1949), tout comme des articles coécrits avec Gwen Midlo Hall dans Soul Book, dans la région de la baie de San Francisco au milieu des années 1960, avaient contribué à inspirer la création du Black Panther Party et d’autres mouvements de défense des Noirs. Cette lutte résolue contre le racisme, l’oppression et l’injustice avaient suscité leur harcèlement par le FBI et leur inscription sur une liste noire, synonyme de licenciements abusifs. Elle fut alors forcée de déménager avec ses deux jeunes enfants au Mexique de 1956 à 1964, période au cours de laquelle elle fit des études finalement couronnées par un doctorat en histoire, à l’Université du Michigan.

À partir de 1984, le professeur Hall a passé seize années laborieuses à examiner plusieurs milliers de documents coloniaux français et espagnols, notamment dans les palais de justice paroissiaux de la Louisiane et dans les archives de France et en Espagne. Plus couramment connue sous le nom de Louisiana Slave Database, sa base de données (Afro-Louisiana History and Genealogy, 1719-1820) a été construite à partir de ces documents originaux. Cette base de données a inspiré l’édification des Allées Gwendolyn Midlo Hall, un mémorial du musée de l’esclavage Whitney Plantation (Wallace, Louisiane), dédié aux milliers de personnes réduites en esclavage en Louisiane et clairement identifiés dans les archives. Ce mémorial est aussi un hommage à son œuvre historienne. Selon son vœu, ses cendres y seront enterrées. Après l’ouragan Katrina et ses ravages, elle avait déménagé à Guanajuato, au Mexique, pour vivre avec son fils, Haywood Hall, et sa famille. L’année dernière, elle a publié ses mémoires intitulés Haunted by Slavery: A Southern White Woman in the Freedom Struggle (2021), un livre où elle raconte une vie pleinement vécue. Gwendolyn Midlo Hall travaillait en ce moment fatidique sur un dernier livre intitulé Slavery, race mixture, and diversity in Louisiana, dont la publication est l’objet d’un accord avec Lousiana States University Press à Bâton Rouge. Il appartiendra à des collègues historiens, qu’elle a elle-même désignés, de terminer cet ouvrage auquel elle a consacré ses toutes dernières forces malgré la maladie.

Ibrahima Seck

Maître de conférence au département d’Histoire de l’Université Cheikh Anta Diop, directeur de recherche du Musée de l’esclavage Whitney Plantation en Louisiane

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2022-09-30T12:49:09+02:00Catégories : VIE SCIENTIFIQUE|

Droit et esclavages. Théorie et pratiques en Afrique et dans les Amériques (XVe-XIXe siècles)

Un ouvrage collectif dirigé par Annie Fitte-Duval

Droit et esclavage n’ont pas toujours été en conflit. L’esclavage, négation des droits humains fondamentaux, a également été un phénomène institutionnalisé dans de nombreuses sociétés par le passé, et comme tel, reconnu et organisé par le droit. Les contributions incluses dans le présent ouvrage collectif analysent différents aspects de ce compagnonnage contre-nature et montrent comment le droit est intervenu pour déterminer et normer le statut des esclaves, comment il a régulé les pratiques de mise en esclavage, de traite ou de sortie de l’esclavage tout comme il a protégé l’ordre public esclavagiste.

L’ouvrage esquisse une géopolitique des esclavages de l’Afrique et des Amériques, du XVe au XIXe siècle, en mettant en perspective dans des espaces traditionnellement séparés la diversité des formes de servitude et leurs conséquences. Quelles  institutions, quelles organisations ont été mises en place dans les pays esclavagistes en fonction des facteurs exogènes ou endogènes aux États ou aux sociétés ? À travers la diversité des conditions serviles étudiées ici se dessine en creux la permanence de faits sociaux et politiques qui résistent aux particularités temporelles et spatiales, et qui repoussent l’esclave dans une altérité quasi définitive entérinée par le droit.

Annie Fitte-Duval est maîtresse de conférences de droit public (HDR) à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, collège Sciences sociales et Humanités. Membre de l’Institut Fédératif des Transitions Juridiques et du Centre international de recherches sur les esclavages et post-esclavages, elle travaille notamment sur  l’administration, les collectivités d’outre-mer et les droits humains fondamentaux. Elle a été membre du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage entre 2013 et 2016. Elle a participé au projet européen EURESCL, « Les traites, les esclavages, leurs abolitions et leurs héritages dans l’histoire et l’identité de l’Europe » (7 e PCRD) et au programme de l’Agence nationale de la recherche REPAIRS, « Réparations, compensations et indemnités au titre de l’esclavage (Europe-Amériques-Afrique) (XIXe-XXIe siècles) ».

Retrouvez l’ouvrage sur le site de Karthala.

  • Collection “Esclavages”, coédition avec les éditions Karthala

  • Publié sous la direction d’Annie Fitte-Duval

  • Paru en septembre 2022

  • ISBN : 978-2-8111-2962-0

  • 246 pages, 24 €

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2022-09-26T16:01:34+02:00Catégories : Collection Esclavages|

Black Lives Matter : un mouvement transnational ?

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2022-09-26T15:30:25+02:00Catégories : Non classé, REVUE|
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