Dans le cadre de l’accord d’échange entre l’EHESS et le JHU, les membres du laboratoire Hard Histories à Hopkins invitent des collègues français à se joindre à eux pour comparer les approches historiques des “passés difficiles” menées par leurs centres de recherche respectifs.
Ils souhaitent prolonger l’analyse en examinant comment ces passés perdurent dans le présent et comment leur étude permet d’imaginer un avenir plus juste. En partageant les recherches actuelles tout en considérant la diversité des conceptions de l’histoire et de la mémoire en France et aux Etats-Unis, cette journée d’études visera, de manière comparative, à élucider ce qui, dans la recherche historique, conduit à l’examen de soi, à la destruction des mythes et à la rupture des silences. Enfin, il s’agira de voir comment ce travail peut servir les communautés auxquelles il s’adresse.
Les intervenants :
Mathilde Ackermann-Koenigs, CIRESC et Université de Bielefeld
Jessica Balguy, CIRESC et Carnegie Mellon University
Myriam Cottias, CIRESC et Mondes américains (EHESS-CNRS)
Lauren Feldman, Johns Hopkins University
Ary Gordien, URMIS (Université Paris Cité)
Jean Hébrard, Mondes américains (EHESS-CNRS) et Johns Hopkins University (président)
Nadia Yala Kisukidi, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis
Martha S. Jones, Johns Hopkins University
Malaurie Pilatte, Johns Hopkins University
Marie-Jeanne Rossignol, Université Paris Cité
Maboula Soumahoro, Université de Tours and Institute for Ideas and Imagination,
Columbia Global Centers, Reid Hall, Paris