Gender in Slave and Post-Emancipation Societies

Le dernier numéro de la revue Esclavages & Post-Esclavages est désormais disponible.

Ce nouveau dossier thématique tend à montrer que les matrices de construction du genre, de la race et de la liberté élaborées dans l’Atlantique débordent ce cadre géographique. Elles se sont imposées dans toutes les sociétés esclavagistes et post-esclavagistes quels que soient le lieu et les acteurs et actrices et façonnent la manière de les aborder que ce soit en Afrique ou au Moyen-Orient. L’équipe éditoriale dédie ce numéro à Maryse Condé qui vient de quitter ce monde mais qui laisse un héritage riche en histoire(s) sur l’esclavage et le post-esclavage dans la Caraïbe et en Afrique. Honneur et respect !

Retrouvez l’ensemble du sommaire ci-dessous :

Couverture revue Esclavages & Post-esclavages n°9

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2024-05-18T17:17:50+02:00Catégories : Non classé, REVUE|

À taille humaine. Trajectoires individuelles et portraits de groupe dans l’histoire des sociétés esclavagistes et post-esclavagistes

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2023-05-11T11:59:38+02:00Catégories : Non classé, REVUE|

Imaginer un “mémorial musical”. Musiques et (re)transmissions des mémoires des traites et des esclavages

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2023-05-09T11:37:29+02:00Catégories : Non classé, REVUE|

Black Lives Matter : un mouvement transnational ?

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2022-09-26T15:30:25+02:00Catégories : Non classé, REVUE|

Réparations et esclavages

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2021-12-08T17:25:49+01:00Catégories : Non classé, REVUE|

Journée d’étude « Justice et sociétés post-esclavagistes : quelle citoyenneté ? »

Journée d’étude organisée par la MSHS Sud Est, l’Université Nice Sophia Antipolis, l’Unité de Recherche Migrations et Société (URMIS), le Groupe de Recherche en Droit, Economie, Gestion (GREDEG) et le Centre International de Recherche sur les Esclavages (CIRESC).

Vendredi 25 octobre 2013 9h00 – 18h00

MSHS Sud Est – Université Nice Sophia Antipolis Salle 3A05 (3ème étage) Pôle universitaire Saint Jean d’Angely, Bâtiment SJA2 24 Avenue des Diables Bleus, Nice

A un niveau politique, la question des réparations revient de façon récurrente, en France et ailleurs, souvent énoncée dans un langage polémique, distinguant sur un mode binaire les victimes et les bourreaux. Les chercheurs sont à leur tour interpelés par ces débats, qui renvoient à une des questions fondamentales héritées de l’esclavage et des traites. L’enjeu n’est pourtant pas tant de se positionner pour ou contre les réparations et leur nature, que de déplacer le questionnement sur les formes d’accès aux droits et aux ressources des descendants d’esclaves, en particulier sur les mesures compensatoires mises en place depuis les abolitions jusqu’à nos jours. En ce sens, les sociétés post-esclavagistes (avec ou sans tiret ?) renvoient-elles à un critère chronologique, amenant à interroger la sortie du régime esclavagiste, ce qui vient après l’esclavage ? A l’émergence d’un nouveau régime socioéconomique et politique basé sur la liberté et l’égalité, par opposition au régime esclavagiste ? A tout ce qui procède du système esclavagiste, et donc aux formes de maintien/ transformation de pratiques et représentations liées à l’esclavage ? La journée d’études se centrera sur la structuration des sociétés post-esclavagistes, sur les formes d’intégration – ou de non intégration – des « descendants d’esclave » (catégorie elle-même problématique), sur le maintien ou la transformation de leur altérité/ extériorité/ extranéité en s’interrogeant à la fois sur le temps long (depuis les abolitions) et en analysant quelques cas exemplaires de mise en place de politiques compensatoires et/ ou de mobilisations pour l’acquisition d’une citoyenneté effective. Il favorisera le dialogue entre disciplines (histoire, anthropologie, sociologie, science politique, géographie) et aires géographiques (Amériques, Caraïbe, Afrique).

Voir le programme du séminaire :

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2021-05-16T22:05:45+02:00Catégories : Non classé|

Slafco2014 : Esclavage en Afrique : Histoire, héritages et actualité

Conférence internationale organisée à Nairobi (Kenya) les 27, 28 & 29 Octobre 2014

SLAFCO 2014

En Afrique, les séquelles de la traite et de l’esclavage sont encore vivaces et on ne peut douter de leur poids dans les relations entretenues par les différentes composantes de la société et de la construction des États-nations contemporains. Les héritages sont nombreux, diversifiés, douloureux parfois et extrêmement sensibles. D’une façon générale, la question de la mémoire de l’esclavage et de sa mise en patrimoine est maîtresse dans le monde atlantique ainsi que dans les sociétés insulaires de l’océan Indien qui ont été façonnées par une économie de plantations. Alors que les voix de la mémoire percent dans des pays comme le Sénégal ou le Bénin, elles émergent seulement en Afrique de l’Est à l’heure actuelle. L’exigence de mémoire ainsi que la transmission des savoirs liés aux esclavages est au cœur de ce colloque et devrait permettre d’alimenter les débats nationaux qui continuent de surgir à l’heure actuelle.

Organisateurs :

Centre Africain de Recherches sur les Traites et les Esclavages (CARTE) – UCAD, Dakar, Sénégal

Centre d’Études et de Recherches Pluridisciplinaires sur l’Esclavage et la Traite en Afrique (CERPETA), Yaoundé, Cameroun

National Museums of Kenya, Shimoni Slavery Museum, Kenya

Catholic University of Eastern Africa, Nairobi, Kenya

IRD, CNRS, Unité de recherches “Migrations et Societés” (Urmis), Nice, France

CNRS, Centre International de Recherche sur les Esclavages (Ciresc) (CRPLC, Centre National de la Recherche Scientifique), Paris, France

Programme détaillé du Colloque :

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2021-05-16T21:59:11+02:00Catégories : Non classé|

Tribune de Sue Peabody dans “Le Monde”

Sue Peabody

« S’interroger sur le nom d’une salle parlementaire n’est en rien une insulte à l’histoire. »

Pour Sue Peabody, la polémique sur Colbert et le Code noir ne peut passer pour une volonté d’oublier l’histoire, mais rappelle au contraire que l’histoire mérite d’être continuellement revisitée. Elle s’exprime dans une tribune au Monde sur la question.

Intervenante

Sue Peabody, historienne américaine (université d’État du Washington aux États-Unis)

Elle est l’auteur des Enfants de Madeleine. Famille, liberté, secrets et mensonges dans les colonies françaises de l’océan Indien, un ouvrage publié par le CIRESC avec les éditions Karthala dans la collection “Esclavages”.

Photo : Sue Peabody à la librairie Karthala à Paris.

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2020-08-07T16:16:21+02:00Catégories : Non classé|

Séminaire CIRESC 2017-2018

SÉMINAIRE CIRESC

Esclavage et post-esclavage : Histoires, mobilisations et images dans le monde atlantique (XIXe-XXIe siècle)

Programme 2017-2018

Ce séminaire du CIRESC tend à discuter les recherches les plus récentes sur l’esclavage et le post esclavage tout en proposant une réflexion sur des outils de restitution de la recherche, notamment l’image. Il s’organise en deux volets.

Les séances se déroulent toujours un vendredi de 15 h à 18 h (salle 10, 105 bd Raspail, 75006 Paris) : le 10 et 24 novembre ; le 8 et 15 décembre ; le 12 et 26 janvier 2018 ; le 9 février ; le 9 et 23 mars ; le 13 avril ; le 1er, 8 et 22 juin.

Citoyenneté, agentivité et réparations

Il s’articulera autour de la question de la place des esclavisés, des affranchis, des “nouveaux libres” et de leurs “descendants” dans le monde atlantique. Quel a été le fondement de leurs accessions à la citoyenneté ? Pourquoi et comment a-t-on offert, limité, puis parfois repris, la citoyenneté aux anciens esclavisés ? Comment la race et la citoyenneté se sont-elles combinées ? En quoi le républicanisme des révolutionnaires atlantiques était-il universel, en quoi offrait-il des libertés graduelles ? Comment envisager l’agentivité des sujets dans un espace de coercition ? Comment analyser les révoltes d’esclavisés, de “libres de couleur” ou d’affranchis ? Quels sont les modèles de contestations et les revendications exprimées par exemple à partir des sources judiciaires, des récits de planteur, des organisations de “descendants d’esclaves” ?

Les séances s’articuleront autour de ces problématiques en intégrant des débats historiographiques et plus contemporains. Il s’agira ainsi d’interroger tant la sortie de l’esclavage que les mobilisations actuelles autour de réparations liées à l’esclavage. Des séances de lecture de textes sur les réparations au titre de l’esclavage atlantique et dans l’océan Indien se feront en coordination avec les chercheurs du programme de l’ANR REPAIRS « Réparations, compensations et indemnités au titre de l’esclavage (Europe – Amérique – Afrique) (XIXe-XXIe siècle) ».

Regarder et réaliser des films sur l’esclavage

Il s’agira d’une part d’analyser des films documentaires et de fiction ayant pour sujet principal les traites négrières et les usages sociaux contemporains – religieux, mémoriels, politiques, identitaires, touristiques – du passé esclavagiste ; d’autre part, de former les étudiants à l’enquête filmique au sein de situations contemporaines affectées par ce même passé.

Au cours des séances, nous interrogerons à la fois la généalogie de diverses visions de l’esclavage (au sens littéral et figuré) ainsi que les questions de méthode concernant la recherche, l’écriture, le tournage et le montage. Il s’agira également de cerner les enjeux inhérents à la production et à la diffusion de matériaux audiovisuels sur des sujets susceptibles d’être socialement et politiquement “sensibles”. Pour ce faire, nous envisagerons les éléments spécifiques à l’élaboration d’un récit documentaire : enquêter et filmer sur des lieux dits de mémoire ; saisir et problématiser dans ces lieux les narrations locales conjointement au processus de patrimonialisation et de monumentalisation (avec ses oublis) à l’œuvre ; restituer à l’écran les discours locaux et institutionnels sur les traces archéologiquesin situ ; analyser les postures significatives d’un “jeu d’acteur(s)” ; suivre et enregistrer avec la caméra des manifestations publiques et des pratiques cérémonielles ; réfléchir au rapport entre filmants et filmés.

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2020-07-10T22:05:09+02:00Catégories : Non classé|

Franc succès de la présentation au Global Columbia Centers

Animée par Dominique Rogers, Céline Flory et Boris Lesueur, la présentation sur le thème “Esclavages et post-esclavages : libres après les abolitions ?” a réuni près de deux cents personnes ce lundi 4 mars au Columbia Global Centers.

Cette rencontre dans un lieu au rayonnement international était l’occasion de présenter l’ouvrage :

Libres après les abolitions ? Statuts et identités aux Amériques et en Afrique, récemment paru dans la collection “Esclavages”.

Céline Flory

Dominique Rogers

Boris Lesueur

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2021-05-06T22:12:33+02:00Catégories : Non classé|
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